Publié dans Politique

Opposition - Deux députés du Firaisankina « s’entretuent »

Publié le mercredi, 02 octobre 2024



L’ambiance se fait électrique entre Fidèle Razarapiera et Afakandro Christian, deux députés de l'Opposition malgache, membres de la plateforme Firaisankina. L'un est dans le camp Pro-Siteny, l'autre arbore fièrement les couleurs du Tiako i Madagasikara (TIM). Un cocktail explosif qui, sans surprise, a fini par dégénérer en échanges musclés.
L’étincelle a été allumée lorsque le député de Mahajanga I, Afakandro Christian, a eu l’audace de contester publiquement l’autorité de l’inénarrable Marc Ravalomanana, ex-Président et toujours grand manitou autoproclamé du TIM. Ce dernier, fidèle à sa méthode à la "moi d’abord", a «parachuté» son compère Rivo Rakotovao comme candidat à la Mairie de Mahajanga. La prise de position de l’élu de Mahajanga a déclenché la colère de son homologue d’Ambatondrazaka Fidèle Razarapiera.
 Ce dernier a craché son fiel lors de son émission quotidienne sur sa radio, accusant son collègue de ne pas respecter les sacro-saintes règles du Firaisankina. Pire encore, il a laissé entendre que le mauvais élève pourrait bien être viré de son siège de député. Une menace à peine voilée qui n'a pas manqué de faire bondir l'intéressé.
Christian Afakandro, jamais en reste pour alimenter la polémique, a aussitôt dégainé sa riposte sur Facebook. Il a lancé un défi à Fidèle Razarapiera : « Si t’es un homme, destitue-moi donc ! » A ce rythme, on se demande si la prochaine session parlementaire qui va s’ouvrir dans quelques jours ne risque pas de tourner à la foire d’empoigne.
Force est en tout cas de remarquer que les accrochages au sein du Firaisankina deviennent une habitude. L'imposition de Tojo Ravalomanana comme candidat de secours à la Mairie d'Antananarivo pour remplacer son père bien-aimé avait déjà fait grincer quelques dents. Et la nomination de Siteny Randrianasoloniaiko au poste de vice-président de l'Assemblée nationale, en lieu et place d'un élu TIM – pourtant majoritaire au sein de l'Opposition –, avait déjà semé la zizanie.
On se rappelle encore du "Collectif des candidats", coalition montée à la va-vite pour éviter la raclée électorale. Ils ont fini par se tirer dans les pattes entre Firaisankina et Kolektifa. Aujourd’hui, chacun a son propre candidat à la Mairie d’Antananarivo.
La Rédaction



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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